Pouvez-vous vous présenter brièvement ?

Je m’appelle Zakaria Akil. J’ai effectué ma scolarité secondaire au lycée Hassan II à Marrakech, avant de poursuivre une classe préparatoire au lycée d’excellence de Benguerir (Lydex - UM6P). J’ai ensuite intégré Télécom Paris pour me spécialiser dans le Traitement du Signal et le Computer Vision, puis l’École Polytechnique pour un Master 2 en Data Science. Actuellement en stage chez Amazon au Luxembourg.

Pourquoi avez-vous choisi d'étudier en France ?

Après les classes préparatoires, il est assez naturel pour beaucoup d’étudiants marocains de poursuivre leurs études supérieures en France. C’est une voie accessible, reconnue, et qui offre une excellence académique au niveau européen et international.

Où avez-vous étudié en France et comment s’est passée votre arrivée ?

J’ai étudié à Télécom Paris pour mon diplôme d’ingénieur, puis à l’École Polytechnique pour le master M2 en Data Science. Mon arrivée s’est très bien passée : l’intégration a été fluide, j’ai rapidement trouvé mes repères et je me suis senti à l’aise dans l’environnement académique comme dans la vie quotidienne.

Avez-vous observé des écarts entre le système éducatif français et marocain ?

Je n’ai pas poursuivi d’études supérieures au Maroc, donc je ne peux pas vraiment comparer les deux systèmes. Toutefois, par rapport à mes années en classes préparatoires au Lydex, j’ai trouvé le rythme et les exigences assez alignés, avec une continuité logique dans la formation scientifique.

Avez-vous intégré des associations, clubs ou réseaux étudiants ?

Oui, j’ai eu la chance de m’impliquer dans la vie associative. J’ai notamment rejoint le Bureau des Sports, où j’ai été co-président de l’équipe de football. Ces expériences m’ont permis de développer des compétences humaines et organisationnelles.

Quels ont été les moments les plus difficiles de votre parcours ?

Les périodes de partiels à Télécom Paris ont sans doute été les plus exigeantes. La charge de travail était un peu intense et demandait une organisation rigoureuse.

Qu’avez-vous appris de plus marquant durant votre expérience en France ?

Au-delà des connaissances académiques, j’ai surtout appris à développer une réelle autonomie, à travailler dans des environnements multiculturels et à m’adapter rapidement à de nouveaux contextes.

Avez-vous mené des projets, stages ou expériences formatrices ?

Oui, j’ai eu l’opportunité de participer à de nombreux projets, aussi bien académiques qu’associatifs. J’ai également effectué deux stages à l’étranger, qui ont été extrêmement formateurs et m’ont permis de consolider mes compétences techniques tout en découvrant de nouveaux environnements professionnels.

La bourse a-t-elle été un levier dans votre parcours ?

Oui, le soutien financier a été un facteur facilitant, car il m’a permis de me concentrer pleinement sur mes études et mes projets, sans contrainte matérielle excessive.

Si vous deviez résumer votre expérience en une phrase ou un mot, que diriez-vous ?

Une expérience enrichissante, marquée par la découverte, l’apprentissage et les rencontres.

Avez-vous été confronté à une sorte de reconversion professionnelle ? 

Pas vraiment. Mon parcours a été assez linéaire jusqu’ici, mais j’ai toujours cherché à élargir mes horizons et à explorer de nouveaux domaines liés aux mathématiques appliquées et à l’informatique.

Où vous voyez-vous dans cinq ans ?

Je n’ai pas pour habitude de tracer un plan rigide pour l’avenir, car je crois beaucoup aux opportunités qui se créent en chemin. Cela dit, dans cinq ans, je me vois dans un contexte international, porté par l’innovation et le challenge, où je pourrai continuer à grandir et à contribuer à des projets d’impact.